Bon réveillon à tous!

27 12 2011

MERCI BEAUCOUP POUR VOS MESSAGES DE NOEL TOUT LE MONDE!

Ca fait chaud au coeur, j’ai passé la journée à la plage à cramer en plein cagnard héhé, un peu vaseuse après un réveillon de Noel passé à 60 personnes au Fruit Vans de Waihi….

Retour à la vente de fruits pour un temps, et puis je rejoins ALine et Pierre quelquepart dans le coin…coool!

BON REVEILLON A TOUS et BONNE ANNEE 2012!!!!!!!!!!!!!!





9/12: L’eggsentric cafe, un havre de paix gastroéconomique pour wwoofers

21 12 2011

Ce jour fut inespéré, puisqu’à nouveau au McDo, j’appelle des hôtes pour savoir s’ils ont besoin de nous. « oh tiens regarde celui là: l’Eggsentric café, Purangi Road, Whitianga. ça a pas l’air mal, ils aiment les musiciens en plus, allez j’appelle. Et hop en moins d »1 minute, Dave le gérant nous disait qu’on pouvait arriver dans l’aprèm! youhou!

Génial, on est arrivés alors qu’ils étaient à l’heure du goûter. Une maison sur 2 étages, au bord d’une petite plage et adossée à la colline. Des sculptures en bois dans les espaces verts, un petit jardinet, des tables en bois colorées dehors, deux terrasses, des coquillages emiettés en guise de chemin. On est accueillis par Lynn: » oh Dave, nos wwoofers sont là », elle nous prend dans ses bras. Et puis Dave, hippie papy aux yeux bleux, la peau bien blanche, des vêtements africains bariolés et toujours un couvrechef. Il nous montre le repère à woofers, habité par Vera et Yanik deux jeunes allemands de 19 ans. Deux matelas par terre dans la cuisine du bas, 2 dans la chambre,et voilà facile. C’est le bronx mais ça l’air cool, on ne sait pas trop combien de temps on pourra rester car deux autres wwoofers sont sensés arrivés bientôt.

Je suis trop contente, c’est l’endroit dont je rêvais pour wwoofer. A l’étage, la musique folk blues jazzy rythme la journée. Les weekends des groupes viennent faire le show pendant que les clients sont à table. Au menu une majorité de produits de la mer avec des influences thai. Les crayfish, kingfish sont pêchés par les gars de la communauté, les voisins qui vont faire de la plongée avec leur harpons.

En ce qui nous concerne ce sera donc 4h de boulot 6j/7, comprenant jardinage et vaisselle, un repas du cuistot fourni et 10 dol par jour pour les 2 autres. Que demande le peuple?

Quand je dis que les gens sont vraiment cools ici: par exemple alors que je désherbais la barrière à côté du hangar à pêcheur, ces derniers rentrent de leur journée de pêche. L’un d’entre eux vient me serrer la pince en me demandant si je me fais pas trop exploiter. On papote, il me raconte qu’ils ramènent des oursins et me demande si je veux goûter. Je le suis, et là il m’en ouvre un sous les yeux pour mon 4h,

« euh c’est les trucs blancs gluants visqueux répugnants que tu veux que j’avale là? »

il rigolait le bougre, (hum serait-il en train de se foutre de ma gueule?)

« you first » lui lancé-je digne d’un Deniro ds le Parrain,

zut il le gobe !!! blurp, bin allez ya plus qu’à…pas si mauvais en fin de compte…

Ils m’ont ensuite offert une bière alors qu’on papotait rando et pêche. Les mecs arrivent quand même à rester en apnée pendant 3m…et le plus vieux d’entre eux, champion de pêche en plongée avait navigué dans toutes les réserves marines du monde. D’après lui les eaux françaises sont bien trop troubles et manquent de poissons à observer.





Faire une bonne baguette maison, pas une baguettelle!

21 12 2011

Vous connaissez sûrement cette chanson paillarde, véritable ode à la conjugaison française et ses accords en genre et nombre, bref un texte singulier pour saveurs plurielles.

« Chantons au masculin mes amis les chauvins, Rigueudinguedin

J’aime avoir du bon pain pour mes festins,

Chantons au féminin mes amies les chauvines, Riguedinguedine

J’aime avoir de la bonne pine pour mes fesses teintes. »

Bref, tout ça pour dire que bonne française que je suis, je ne peux survivre sans une bonne baguette bien fraiche, à peine sortie du four, encore tiède, bien dorée et croustillante et la mie pleine………arrghh damned, j’en baverais presque sur mon labtop.

Allez hop, c’est décidé, j’arrête de rêver, j’arrête le pain de mie, si je veux en manger du bon pain, va falloir que je mette la main à la pâte…

Donc après avoir expérimenté 3 recettes, (internet, pote dont le père est boulanger…) et plusieurs heures de pétrissages , lorsque j’avais un four à disposition, je suis arrivée à un résultat pas trop mal ma foi (c’est d’ailleurs pas vraiment mieux que le pain de mie pour la ligne puisqu’il m’est à peu près imposible de ne pas manger au mois 1/2 baguette d’un coup à sa sortie du four…)

Pour la technique de pétrissage c’est pas encore ça qui est ça, j’épie Dave façonner ses flutes quand j’arrive au bon moment, mais j’ai pas encore pu voir sa technique de pétrissage…il se lève trop tôt..

Voici donc la recette qui me parait la meilleure:

– 500 g de farine blanche, ou 18 oz environ

– 300 ml d’eau tiède,

– 2 sachets de levure boulangère,

– Sel (au pif)

– sucre (au pif)

On dissout la levure (yeast) dans l’eau tiède pendant un moment,

On mélange à la farine, sel et sucre. On pétrit en ajoutant un peu de farine si la pâte est trop collante.

On laisse reposer 1h sous un linge humide.

On pétrit à nouveau (mais je suis pas sûre) et on forme les baguettes grossièrement.

On laisse reposer encore pendant 1 heure sous un linge.

On préchauffe le four à 250° avec de l’eau bouillante à l’intérieur du four. On enfourne 15 mn puis on baisse un peu la température (en théorie) jusqu’à ce que ce soit doré. Ca cuit autour de 20 mn.

Et voilu, j’ai encore des astuces de cuisson et pétrissages à trouver.

A déguster avec un bon fromage et ptit canon de rouge…et ne vous découragez pas si vous aussi vous essayez:

UN PAIN PERDU? DIX DE RETROUVES!!!





Road trip Far North Part 2

21 12 2011

3-4/12/11: Cape brett- Whanaki bay

Bon le temps est très incertain durant cette deuxième semaine. On se fait une rando sensée allée jusqu’à CapeBrett sauf que la bruine nous faire recambrousser chemin plus tôt.

On a dû marcher environ 3h30 au total mais c’était assez physique, ça nous a fait du bien de nous défouler un peu. En fin de journée direction un campsite du DOC sur la côte Est, appelé Whananaki. Ca a l’air chouette comme enndroit, le seul problème c’est qu’on arrive sous la pluie et qu’elle n’a jamais cessé jusqu’au soir suivant!

Je suis comme un lion en cage, le moindre mouvement est une galère, je m’efforce de tenir le van à peu près propre et sec, sans quoi on se transformerait en champignon direct, et bien sûr, Martin, qui n’a rien trouvé de mieux à faire que de sortir (la seule fois de la journée et certainement pas pour faire à manger ou la vaisselle sous la pluie, nooon ) pour aller jouer au ballon sous une pluie battante, revient avec ses gros pieds mouillés dégueu et se vautre sur mon lit en prenant la guitare…wouoh punaise et le pire c’est que je prends encore sur moi, je m’en veux d’ailleurs. Bref, au lieu de ça je me barre à mon tour, en courant. Ah ouf je revis, un peu d’air je suis tranquille, pas trop froid, mouillée jusqu’aux os à en faire boire la tasse à mon lecteur MP3! non pas encore! JDM!!! (Ce-dernier heureusement récuscitera 3 jours plus tard)

5-6/12/11: Whanaki Beach- Whangarei-Uretiti beach-Waipu cave-Mahurangi campsite-

Le temps est meilleur aujourd’hui. On fait d e la route et les courses. Arrêt nécessaire au McDo pour se tenir au courant des opportunités de wwoof.

Petite balade dans un parc de la ville puis arrivée à Uretiti beach , campsite du DOC à nouveau, en bord de mer comme d’hab.

Le jour suivant est superbe, ah ça fait du bien. Petit footing sur la plage, petite sieste, petit tennisballon, et hop direction les waipu caves.

C’est quoi les Waipu caves? des grottes pleines de vers luisants, dans lesquelles tu peux entrer aisément à condition d’avoir des bonnes chaussures antidérapantes et des frontales, de ne pas être claustrophobe parceque c’est un peu de la spéléo.

C’était magique comme moment, j’avais jamais vraiment vu ça avant. On était tout seul dans cette grotte toute noire, à se demander tous les 2 mètres si on se risquait à s’engoufrer davantage au risque de devoir mettre les pieds dans l’eau ou glisser. Et puis dans les recoins des formations calcaires pendantes nichent des centaines de vers. Autant de points lumineux dans lesquels on se prendrait presque à chercher la Grande Ours, hein Pumba?

On a entendu un couple arriver une bonne demi heure après nous donc on n’a rien trouvé mieux que de faire des bruits de monstres et créatures hideux pour les effrayer, hihi on a bien rigolé.

Direction ensuite Mahurangicampsite: très bel endroit, une belle crique bordée par des Pohutekawa en fleurs, des iles en face, des petits sentiers au départ du camping pour passer d’une baie à l’autre.

Par contre 10 dol chacun alors qu’il n’y a pas de douche faut pas abuser non plus hein. On reste deux jours entre petit trail pour moi, balade d’une ile à l’auter à marée basse et douceur de vivre et on part comme des rats avant le dinner pour se trouver un camping sauvage pour la nuit.

On se balade un dernier ptit coup avant au coucher du soleil, et là Martin se tord encore la cheville en ne regardant pas où il mettait les tongues. et hop entorse à nouveau.

On met un peu de temps avant de trouver un endroit à peu près reculé, au bout d’une gravelroad, bouh un peu stressant pour dormir, surtout par nuit de pleine lune. On a un peu peur de se faire dégager.

7-8/12: Mahurangi bay- Thames: Nous voilà dans le Coromandel

Bonne matinée de conduite avec bouchons à Auckland. Thames, centre économique de l’ouest de la Péninsule du Coromandel, est l’occasion de s’acquitter des impératifs rébarbatifs:

_ laundry service, internet etc

– Warrant of finess arrivé à expiration pour Astromobil, le fameux contrôle technique que je pensais ne devoir être qu’une formalité…

résultat: le gentil mécano m’a gentilment fait comprendre:

-qu’il fallait que je change un pneu dans l’aprèm (celui djà changé 3 semaines plus tôt et que j’avais cherché pendant 1 semaine! l’enflure de mécano d’auckland m’a bien entubé)

-que je fasse nettoyer le radiateur et reremplir l’antifreeze flu

Je m’en suis bien sortie, en moins de 2h pour faire le tout, TOUTE SEULE, n’est-ce pas et en arrivant même à revendre mon pneu à changer au mécano.

Qui plus est pas de nouvelles positives de nos hôtes, Martin qui peut pas marcher…et le temps qui va se dégrader à nouveau…vite punaise un wwoofing!





Photos road trip sur Picasa…

15 12 2011

Argh j’ai atteint les limites de Flickr gratuit, donc je passe sur Picasa pour vous montrer quelques photos…

voici le lien:

https://picasaweb.google.com/103908070696592180212/1211RoadTripFarNorthNewZealand#

Bye!





Le monde merveilleux des Walt Disney

15 12 2011
C’est qui est bien avec Martin c’est qu’on a les mêmes références musicales et cinématographiques, à chaque moment sa chanson et surtout son Walt Disney!

 





Comment acheter un van quand on n’y connait rien aux voitures et qu’on est une fille?

13 12 2011

Voici quelques règles d’or les filles (et les gars aussi, ouais on le dira pas que vous êtes aussi nuls que nous en mécanique hein):

Règle n°1: Savoir ce qu’on veut en terme de moyen de transport

Vous aurez le choix entre:

– soit une voiture classique, prévoir entre 800 et 2000 dol avant l’été

– soit une station wagon, un break, potentiellement aménageable pour y dormir quand on est seul, prévoir entre 1800 et 2800 dol

– soit un campervan type Toyota Estima, ou encore un gros espace de 8 places, aménageable pour dormir à 2.

Avantage: petit calibre moins  cher que les gros van pr les ferrys, moins repérables en tant que backpacker et souvent plus récents

Inconvénient: pour y dormir à 2 c’est un peu exigu…et ce sont des voitures assez basses, donc on touche souvent le sol…

– soit un gros van, plus haut, souvent plus vieux mais caratéristque du trip en van.

Pour les 2 derniers types, si vous ne voulez pas vous embêter, beaucoup sont vendus aménagés et équipés, les prix varient autour de 3600 à 4000 en octobre. Compter 5000 en haute saison.

Règle n°2: Posez-vous les questions suivantes:

Est-ce que je veux voyager seule dans mon van ou pas?

Et oui pouvoir trimbaler du monde c’est sympa aussi et se trouver des compagnons de route pour partager de bons moments mais aussi les frais d’essence (sur Gumtree, faites une recherche type travel partner)

Quel est mon budget?

petit budget: voiture + tente,  budget moyen: station wagon aménageable, gros budget: van tout équipé

Est-ce que j’achète un van équipé ou pas?

 ça dépend si vous vous sentez l’âme d’une bricoleuse, si vous avez les moyens matériels pour bricoler (atelier, outils etc), si vous avez le temps de le bricoler et un recycling center pas loin pour trouvez du bois.

Règle n°3: Se faire une idée des prix du marché:

Pour cela c’est très simple quand on a facilement accès à internet, il suffit de regarder les sites Trademe, Gumtree (les annonceurs n’ont pas besoin de payer), et les Frogs. Sauf qu’en Nouvelle Zelande c’est pas évident évident d’avoir internet à la demande…

Règle n°4: Où trouver le moyen de locomotion de ses rêves?

– soit sur internet, via les petites annonces, ça implique de pouvoir se déplacer facilement pour aller essayer les voitures à droite à gauche

– soit dans les backpackers market à Auckland: se méfier car les vans ont souvent bcp de km, à moitié réparés après de longs road trip et un peu chers

– soit dans les carmarket tous les dimanches à Auckland, où l’on peut trouver des voitures de particuliers

– soit sur le bord de la route, par chance, en voyant une pancarte For sale sur la voiture.

Règle n°5: les choses à checker concernant le véhicule:

Nombre de km: entre 100000 et 200000 km c’est le mieux pour un van pétrol (essence), ca peut monter un peu plus pour les diesel. Après il faut quand même penser à la revente , 250000 km ça commence à être critique.

Age de la voiture: à partir de 1995 c’est bien

Réparations, modifications faites:

– la courroie de distribution (campbelt, devant être changée tous les 100000 km à peu près), des fois ca fonctionne avec autre chose, je ne sais plus le nom, c’est plus fiable.

– les freins

– les pneux

– la vidange, filtres etc

les niveaux des différents liquides ( huile moteur, liquide de refroidissement, liquide de freins, liquide de direction)

– l‘état des pneus, c’est important car vous aurez forcément à passer des routes non goudronnées (gravel road) les miens étaient sensés être changés, sauf que l’un d’entre eux était entaillé. Il a donc fallu que je le change.

Astuce du jour: faites le tour des mécanos pour trouver des pneux « second hand », c’est beaucoup moins cher que des neufs, compter autour de 150 dollars pour 2 pneux. PAR CONTRE Mesdemoiselles attention, vous êtes une proie facile pour ces mécanos vicieux qui savent très bien qu’ils peuvent vous entuber facile. Par exemple, si vous devez changer le pneu qui ne serait pas de la bonne marque, n’oubliez pas de demander à ce qu’ils vous laissent le pneu enlevé, ou bien revendez leur.

durée de validité de la vignette (registration) obligatoire pour rouler: compter 140 dol pour 6 mois

durée de validité du WOF -(Warrant of Fitness), obligatoire, sorte de contrôle technique léger: compter 50 dol, valable pour 6 mois.

automatique ou manuelle? les automatiques c’est pas mal, d’une pour rouler à gauche on se prend moins la tete et de 2, il y a moins de risques que les derniers proprios aient bourriné sur la boite de vitesse.

4 roues motrices ou pas? 4 wheel drive in english, ça peut vous servir si vous voulez vous lancer sur la Ninety miles beach! Je l’ai tenté avec ma Toyota, je me suis retrouvée « completely stuck » au bout de 20 m! j’ai été sauvée par un kiwi qui m’a tiré avec son 4×4 et qui m’a même hébergé chez lui dans l’annexe de sa maison avec vue sur la 90 miles beach, que demande le peuple!

Règle n°6: Que faire pour tester le véhicule?

– on teste tous les trucs électroniques,

– on donne des coups de freins violents, (attachez-vous et prévenez le passager….)

– on teste la direction en donnant des coups de volant à droite à gauche,

– on teste l’embrayage, en 1ère la voiture doit rouler tte seule si on n’appuye sur aucune pédale,

– on vérifie les niveaux de liquides

– on demande au proprio la consommation de carburant, s’il remet de l’huile souvent etc.

Règle n°7: vous avez le coup de coeur? quelle est l’étape suivante?

– On prend le numéro de plaque et on va sur le site motorweb.com pour effectuer un Vehicule Information Report (VIR). La partie gratuite permet de connaître la courbe de kilométrage. S »il y a une chute brutale dans la courbe c’est que le compteur a été trafiqué. la partie payante, soit 19 dollars, donne des infos sur la nature des derniers proprios, si la voiture a été accidentée ou pas, si il y a encore des amandes en cours etc.

– Si on a des doutes sur la voiture, on peut l’amener chez le mécano avant de l’acheter, compter 70 dollars. Si on est partante on essaie de négocier environ 300 à 500 dollars, soit 10% du prix.

– Quand on est prête à acheter, on va à la Post office pour faire le changement de propriétaire (9 euros). Deux documents à remplir, l’un par l’ex proprio, l’autre par vous-même. Si la registration n’est plus valide c’est aussi là-bas qu’on achète la nouvelle.

Règle n°9: Baptisez votre engin! évitez Popol…

Ayè vous êtes prêtes à roule! N’oubliez pas qu’on roule à gauche, que les policiers sont souvent sur les routes et que les stationnements sont payants.

Bon Vent et on the road again!





Roadtrip dans le Far North avec Martin: Part 1

13 12 2011

26/11/11: Kaeo- Cape KariKari

A peine partie de chez AdrianThomson que Martin, rencontré au Fruit Vans, me rejoint en début d’après-midi à Kaeo pour un périple dans le Far North avec pour objectif Cape Reinga, Bay of Islands et on verra bien quoi d’autre. J’avais bien fait d’anticiper l’éventuelle venue d’une seconde personne pour l’aménagement d’Astromobil! Le pauvre Martin va malgré tout devoir se contenter de 2 tapis de sol récupérés au Fruit Vans et les tapis de la voiture pendant quelques temps…

On arrive en fin de journée à Kari Kari Peninsula. La route est superbe, entre collines, pâturages, et criques de sable blanc. On en voit des plages et des plages et pourtant je suis toujours autant émerveillée par ce bleu turquoise…pour être ma couleur préférée, je suis gâtée! et ces villas sans prétention postées face à la mer, au bout d’un chemin de terre. Je me dis, pfiouh sympa la vie ici, rythmée par le bruit des vagues, entre pêche à la daurade, baignade et snorkeling…

On s’arrête au bord d’une grande plage pour se ballader un peu…le vent souffle..il fait frais…et soudain: »Wouohh rgard’ Rgad’ Martin là, ya des ailerons!! ptin c’est des dauphins!!!!! ce truc de ouf ils sont tout près!!  » J’ai même réussi à prendre un bout d’aileron en photo! youhou ça a pas découragé Martin qui était près à aller se baigner…

On passe la nuit dans un camping du DOC, à Cape KariKari, dans une crique…première nuit à 2 dans l’Astromobil, moi j’ai dormi nikel sur mon lit douillet, Martin l’a pas trop ouvert le lendemain matin hihi. Bon va falloir être organisés, pour retrouver nos affaires, ne pas pourrir Astromobil de sable et herbes sèches, ne pas trop se marcher dessus, etc…

Je découvre donc qu’il va falloir que je décuple d’énergie pour faire tout ça pour 2, car oui petit Martin deviendra grand, pendant qu’il gratouille la guitare ou lit Harry Potter ou encore s’évertue à paumer ses affaires, Maman Cylou se tape toute la logisticoPraticoMacgyverosupernanobouf…et retrouve en plus les affaires de Martin à la plage. Maman Sully, euh Cylou pense souvent à tata Juju en Islande et se dit:  » Roo mon dieu qu’est-ce qu’elle devait me trouve boulet… » ou à GdMaman Flo qui lui répétait: « tu trouverais bien pas de l’eau à la mer »…et bien si! Meuahaha (rire diabolique) cette fois c’est moi qui trouve tout et qui peut narguer Martin par des:: « si je le trouve dans moins de 5 secondes tu paies l’apéro », je vais finir alcolo à force.

Trèves de galéjades, j’exagère bien sûr, on se marre bien. Il est cool Martin, on a les mêmes délires. Et puis bon ça me permet de développer mon sens de la patience, l’anticipation et de la suggestion inaperçue non vexante:

 » Tu as vu le nombre de moustiques et sandflies qu’il y a c’est dingue hein, j’ai un repellent super efficace si jamais ils t’attaquaient…demain on fait les courses ça sera l’occas de t’en trouver un.. »

 » tu sais qu’avec cet appareil on peut recharger le matos type ordi et téléphone en roulant? parcequ’on n’aura pas d’électricité pendant un bon bout de temps… »

 » ah je crois que tu as mal fermé ta porte regarde, le voyant est allumé. Fais attention à ça car je m’appretais à déconnecter la batterie pour l’économiser, et j’ai donc vu des étincelles »….

27/11/11 Cape Kari Kari-Rangiputa-Cape Reinga-Taputapu bay (quoi t’as pété?):

Après un court arrêt à Rangiputa, plage de sable blanc, eau turquoise (ah bon?), on prend la route pour Cape Reinga. On prend une allemande en stop, on fait les courses, on se trouve un MacDO pour checker vite fait les mails (wifi for free) et trouver des wwoofing places, on cherche une polaire pour Martin qui a paumé la sienne, on fait le plein d’essence et c’est reparti. La route est faite de pâturages d’un vert incroyable (mais pas tout à fait pareil qu’au nord d’auckland), des troupeaux de vaches et moutons, quelques fermes par ci par là, des dunes de sables qui émergent de nulle part. On se croirait dans le bush australien à certains moments.

On arrive à un campsite du DOC au bout d’une gravel road, dans une crique encore une fois.

On passe au moins à nouveau une heure à éclater  tous les moustiques dans le van avant de dormir, comme d’hab. Dans les tu préfères; tu préfères un ciel étoilé ou un plafond moucheté pour t’endormir?

 28/11/11: Cape Reinga-Cape Reinga, journée détente

On décide de passer la journée à flemmer ici. On s’est réveillé trop tard pour entreprendre une balade, et c’est pas plus mal ma foi! au programme foot, volley sur la plage puis ptite ptite séance de bodyboard dans l’eau turquoise et fraiche de la crique. J’ai trouvé des bouts de « flax » secs, (sortes de roseaux sauf que tu remplaces le truc qui ressemble à une saucisse par une belle fleur orange), pour améliorer l’aménagement du van par une fermeture plus rapide des rideaux à l’arrière.

Puis on s’est fait une ptite ballade à Cape reinga, le bout du bout de l’île du Nord, au coucher du soleil. C’est magnifique!! c’est à cet endroit précis que la mer de Tasman et l’océan Pacifique se rencontrent et se mélangent, on voit vraiment la ligne de rencontre, marquée par des vagues en plein milieu de l’océan. Dans les croyances Maories c’est la mer de Tasman le dieu, et l’océan pacifique la Déesse. On surplombe des criques en marchant à flanc de falaise…wahouh

29/11/11: Cape Reinga- Te Paki- Rawara Beach: SandBoard and picnic on the beach

Quelle belle journée: on s’est décidé à aller faire du sandboard à Te Paki Dunes, ça me rappelle le chili, on en avait fait avec Bastien dans le désert d’Atacama. Sauf que là, et heureusement pour moi, c’est des luges qu’ils louent ou des body board. Donc nous voilà à grimper l’énoooooooooorme dune, et hop en avant sur la luge. On l’a fait que 3 fois tellement la montée est rude. S’en est suivi un picnic sur la 90 miles beach puis à nouveau de la route vers la côte Est à Rawara beach (campsite du DOC).

30/11/11: RawaraBeach- Ahipura: Astromobil sur la 90 milesbeach, sensations garanties!!!!

La journée commence bien, à peine réveillée, je m’extirpe discrètement d’Astromobile (en passant donc par le siege passager et me cognant sur tout ce que je pouvais pour ne pas réveiller Martin), j’enfile un short rapidos et cours en une demi minute direction la plage, pieds nus pour un petit footing matinal. Seuls les oystercatchers et les mouettes me tiennent compagnie. Vive les footings pieds nus et la corne sous les pieds pour réduire les coquillages en miette.

Bref, direction ensuite les courses et internet pour essayer de s’organiser pour les jours à venir…puis direction la côte ouest pour aller voir cette fameuse 90 miles beach de plus près avec Astromobil. En gros cette plage fait à peu près 90 km de long, les locaux l’empruntent avec leurs 4*4 pour remonter ou descendre la pointe nord. Mais attention à la marée d’une et de deux, rouler sur le sable dur mouillé ça passe, mais atteindre le sable mouillé c’est autre chose…

Donc nous voilà arrivés en fin de journée (croyant que c’était marée basse) au niveau d’un accès sensé être le plus facile. On arrive face à une dunette de sable fin tout doux et tout sec, qu’un 4*4 est en train de remonter. « Oula je suis moyennement confiante, c’est vrai que le mec qui m’a vendu Astromobile m’a assuré qu’elle a 4 roues motrices mais bon, hier à Te paki dunes, un 4*4 s’est embourbé et a dû payer 2000 dollars la dépanneuse…je demande à Martin ce qu’il en pense : » bin moi j’irais bien mais c’est pas mon van » c’est au moins la 4 eme fois qu’il me sort ça, donc je ne sais quelle idée il me prend, j’appuie soudainement sur l’accélérateur et m’engage dans les traces de 4*4. punaise ça chasse à l’arrière, à l’avant, ça roule dans le vide et avance péniblement, je serre les fesses, allez encore un peu put…on y est presque..vrouiiiim vrouiimmm ça patine ça patine  ET GALERE ET MERDE OH MERDE!!! WAKEKOUKOU ON EST EMBUUUURBES!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

et ce à à peine 20 m de l’entrée de la plage….pff la honte….et le pire c’est que je me marre…Martin essaye de gratter sous les roues pour enlever du sable…efforts vains.

Un couple en 4*4 arrive à notre rescousse une fois eux-même sortis de la plage. On pose des tongs sous les roues, ainsi que les tapis de sol de la caisse pour reformer un sol dur. (c’est là que je suis contente d’avoir des tongs en 42! ahaha sauf que ça marche pas!

Raaa merdeuh on est vraiment bien coincés là. On rigole djà moins, je repense à:

– Sandy le mécano qui m’avait dit: » moi je l’ai pas tenté avev mon van, il est trop vieux. Ce qui est chiant avec les automatiques c’est que tu peux pas les pousser au point mort il y a le frein qui se met automatiquement

– Au mec embourbé à Te paki dunes et ses 2000 dollars

– je me dis: qu’aurait fait Papa dans cette situation? quelle bécasse il aurait su en voyant le sable que l’emburbage était inévitable!!!

Bon on respire fort, les dégâts matériels on s’en fout le tout c’est d’être en vie et en bonne santé. Et là, SUPERMAN arrive en 4*4 blanc, avec ses lunettes de soleil, se pose devant nous en disant: « Hey guys! how is is going? oh yeah you’re really stuck!!! » Et là il sort des cordes de son 4*4, un gros mousqueton pour accrocher ma ptite astromobile et dit en regardant Martin: bon il faut conduire doucement dans mes traces, je vais tirer ». Martin tout naturellement: « it’s not my van so… » donc je reprends le volant l’espoir reboosté!

vroum vroum youhou on est sur le sable dur!!!! le mec défait son matos et commence à se barrer. Et moi:

– « attendez euh c’est à dire que j’ai bien peur que nous nous embourbassions à nouveau en essayant de sortir de la plage, auriez vous par hasard dans l’idée de repasser par là ce soir au cas où? « 

– « ah bin en fait j’habite juste à côté, la maison au bord de la plage là, quand j’ai vu que vous etiez bloqués je suis venu vous aider. Yen a au moins 5 par jour qui se font avoir…(paye ta honte). Vous dormez où ce soir?

– « euh sur la plage j’en ai bien peur hihi »

–  » si vous voulez j’ai un appartement hangar à côté de la maison vous pouvez y passer la nuit. Et puis bon suivez moi je vais vous montrer la sortie à 2 km d’ici, c’est beaucoup plus facile de passer »

wouoh punaise trop cool!!!! trop sympa le mec, il ressemblait  à Mario Bross un peu. du coup on l’a suivi sur la 90 miles beach, tout excités, mais quand même pas rassurés quand il a fallu passer dans des trous d’eau de 50 cm de profond.

Bref ce fut court mais intense! on passe au liquor store en suivant Marty de son ptit nom. Il nous montre ensuite le hangar appart..youhou le frigo marche, la douche est froide, il y a des grands lits, la classe. Je prépare donc un guacamole rapidos avec ce qu’on avait sous la main, et hop on rejoint Marty sur sa terrasse face à la plage et la mer Tasman pour l’apéro. Royale la soirée à papoter avec lui et sa femme, des vrais kiwis. Ils nous ont proposé d’aller dans leur spa mais on a pas osé tout de même.

Que d’aventures!

1 décembre 11: Ahipura/ Forest pools: Man vs Wild part 1

On est partis en début d’aprèm de chez Marty. Je suis bien, après un footing sur la plage et une pause guitare sur un rocher. On part en direction du sud à Puketi Forest. Le temps se dégrade un peu en parcourant les routes sinueuses du centre. On traverse le bush de kauris et fougères arborescentes. Ca vironne un max. On arrive à un camping du DOC à Forest pools, très rudimentaire (comprendre pas de douche, pas d’eau). On change de décor puiqsue cette fois on est au bord d’une rivière, dans le bush. On se détend un peu, Martin lit, moi je fais des bracelets et customise ma casquette. On se ballade en bord de rivière, on est tout seuls, on se croirait dans la jungle. J’ai trop envie de tester ma super canne à pêche ( c’est un ligne manuelle, avec juste un hameçon, un plomb et le fil enroulé autour d’un petit bout de bois)

En arrivant cette nature verdoyante me donne envie de faire un feu et d’y faire griller le poisson que….on a acheté la veille au supermarché…hum miam des ptites brochettes avec de l’oignon et du poivron hein martin? ça pourrrait être pas mal? allez je le tente.

Youhou toute fierote que je suis mon feu a marché du feu de dieu!

2 décembre: Puketi Forest- Pahia- Russe-Cape Brett

On reprend la route dès le matin. On arrive à Pahia, station balnéaire très fréquentée. On héiste à faire un tour pour faire du voilier et nager avec des dauphins. On est rebutés par le prix. on galère un peu pour trouver internet. Je suis énervassée aujourd’hui, j’en ai marre de devoir penser et anticiper pour deux, puis agir pour deux bien souvent. On se cherche un autre wwoofing et on galère un peu.

on se fait une petite ballade dans la mangrove ans l’aprèm puis on se cherche un coin pour dormir du côté de Cape Brett. Là encore on croise des propriétés de fou. On gare le van de nuit dans une sorte de camping communautaire. ENcore des douches froides..grrr





Vos illustrations en ligne pour le concours « Haka »!!!

13 12 2011

Vous les attendiez tous bien évidemment! Les voici les voilà!

Mes excuses à Benjamin, je n’avais comme qui dirait pas posté les bonnes images! héhé erreur rectifiée donc, les voici pour vous. Félicitations pour l’inspiration!)

A vous de  voter maintenant, et pour le prix de récompense….le gagnant Hakasefairevoir! meuahahaha





2ème wwoof chez Adrian Thomson,Whangaroa Harbour, Kaeo.

12 12 2011

Première impression:

J’arrive donc le 18 novembre chez Adrian Thomson, qui m’avait contacté de lui-même via le site internet du wwoofing. J’avais de fait un peu de soupçons en constatant que plusieurs filles du fruit van avaient aussi été contacté par lui, vivant seul avec son fils donc. Peu importe son profil était plutôt attractif: super maison, pêche et kayak à disposition, plongée etc. Et puis il s’est avéré que j’allais y retrouver par hasard Manue et Sandy qui allaient aussi wwoofer chez Adrian.

On arrive dans une maison de ouf, bâtie dans la pente, face à un bras de mer ostréicole, genre fjord, une super terrasse en bois, un bateau dans le garage, des kayaks, du matos de pêche. Adrian nous accueille avec des bières, nous montre la maison. Waourf, la cuisine à l’américaine avec vue directe sur la baie moi j’en redemande!

Petit problème: Sur les 3 qu’on était, il y en a pas un qui comprenait la même chose que l’autre quand Adrian parlait… sourire forcé, style meuhaha j’ai tout compris.

et le boulot ça consiste en quoi?:

Bref, en gros le travail consistait à désherber, desarbrer toute la mauvaise herbe de sa propriété, et il  y avait de quoi faire, ainsi qu’assurer les repas ( Adrian assurait la boisson, on a goûté tout un tas de vins et whisky) et un peu de ménage. On était pas peu de 3. Surtout qu’Adrian, plombier à son compte, devait bien aller bosser…

Bref, c’était génial, tous les matins je m’émerveillais de la vue. Avec Manue on s’est essayée à une remise à niveau sportif en montant en courant sur la montagne d’à côté, on se motivait pour désarbuster ces satanés trucs qui piquent de la mort (j’en ai encore des échardes et une tendinite à la main droite deux semaines après…) et on se prenait des fous rires nerveux assez fréquemment.

Adrian, un super hôte:

Adrian  est resté tranquille. Fin…le premier soir je le croyais couché. je monte dans notre chambre avec Manue, qui jouxte la sienne. Je me fais discrète quand j’entends de sa porte entrouverte:  » Cyrielle? (avec le gros accent), Good niiiight (avec une sorte de voix de Barry white de serial lover) « 

– euh good night thank you, do you want me to close the door? we may be a bit noisy in the livingroom… »

– ah yeah if you want

Deuxième soirée: on rentre de chez des potes à lui, je les trimballe tous dans mon van. Ils sont tous bourrés étant donné qu’on a passé la soirée à gratter des étiquettes de bouteilles de verre pour que ses potes puissent à nouveau les remplir avec leur production de vin maison, vin de feijoa, de berry etc. Du coup il a fallu tous les goûter bien sûr, sauf moi qui conduisait grrr.

Adrian donc sensé m’indiquer le chemin du retour, ne trouve rien de mieux que s’allonger  à moitié KO, avec la tête sur mes genoux alors que je conduisais…euh comment dire…si je freine sec mon coco tu vas avoir le grip du volant incrusté dans le front…bref rien de bien folichon à part ça lol.

Côté activités

: il nous a emmené faire du bateau et pêcher le dimanche. Maaaaaagnifique, le Whangaroa Harbour c’est vraiment paradisiaque! on a pêché un kahawai avec Manue. Adrian désespérait de nous voir glandues avec cette grosse canne à pêche…il a du envoyer à peu près l’équivalent de 4 kahawai pour appâter sous notre hameçon…

Côté truc moins rigolos

: la virée en kayak était à mourir de rire. On en a tellement chié avec Manue pour se trimballer les kayaks jusqu’à l’eau! et puis on en n’avait jamais vraiment fait en pleine mer…avec les vagues. Manue flippait, moi je me disais qu’en effet le vent commençait à etre un peu fort…

Bref on pagaie, face au courant hein que je disais, tout allait bien jusqu’à ce que je tourne la tête en arrière pour voir si Manue était toujours là…et là bim c’est le déséquilibre inévitable, je reste 3 secondes sur l’arête du kayak, « ah putin ah putin nan nan nan merde l’appareil photo, le portable nan nan nan et plouf » la cylou in the water, trop belle et cristalline certes, mais à 18 degrés quand même.

Punaise j’ai eu vite fait de me hisser sur la kayak, ( j’imaginais des grosses bebetes passer entre mes jambes (cf Annecy et le pédalo pour la familia) sauf que bim à nouveau une vague, et encore et encore. Je m’y suis bien repris à 4 fois, telle un cachalot échoué sur un kayak.

Résultat des courses:

– et un appareil photo, mon compact, foutu! grrrrr

– mes tongs et ma crème solaire indice 50 tte neuve offertes à l’océan. (hihi j’ai quand même été chanceuse vu que l’océan m’a rendu une tongue et ma creme solaire le lendemain, sur la plage à marée basse)

Conclusion:

Une super semaine, je garde Adrian en contact, il est vraiment cool, il m’a dit que je pouvais y retourner quand je voulais que j’étais la bienvenue. Il m’a même rappelé pour savoir où j’en étais de mon road trip plus tard.